La SARP organise chaque année une journée scientifique ou un colloque, dans le but de réaliser ses missions qui consistent à promouvoir la psychologie en Algérie, œuvrer pour le développement de la recherche en psychologie et sciences de l’éducation et améliorer la formation des psychologues.
Cette année le colloque de la SARP qui s’est tenu les 29 et 30 novembre 2010, au palais de la culture « Moufdi Zakaria », s’est porté sur « Réflexions autour des pratiques psychologiques (regards de clinicien)».
Cet événement a été pour la SARP une occasion pour rendre compte à ses adhérents et aux psychologues de différentes spécialités de son travail clinique.
Il lui a permis, également, de faire participer des professionnels Algériens et étrangers ayant une expérience dans le domaine, afin d’ouvrir un espace aux psychologues Algériens pour réfléchir leurs pratiques, surtout qu’il y a un grand manque de tels espaces en Algérie.
Le comité d’organisation était constitué de :
- Rafika hafdallah, Présidente de la sarp, maître assistante, université de Blida.
- Chérifa Bouatta, vice présidente, professeur, université d’Alger.
- Hassiba Cherabta, Secrétaire générale, Psychologue clinicienne.
- Salima Tadjine, membre du conseil d’administration, maître assistante, Université d’Alger.
- Salim Souane, membre du conseil d’administration, psychologue clinicien.
- Louheb Fergani, membre du conseil d’administration, psychologue clinicien.
- Nacéra Djabrouhou, membre du conseil d’administration, psychologue clinicienne.
- Khaled Keddad, membre du conseil d’administration, psychologue clinicien, président de syndicat Algérien des psychologues de la santé.
- Oulaya Guénatri, gestionnaire de la SARP.
Le Programme :
1er jour : Matinée (9h-12h30) :
1. Allocution d’ouverture du colloque par la présidente da la SARP: Mme R. Hafdallah.
Allocution de la présidente du comité d’organisation du colloque : Mme C. Bouatta.
Modérateur : Mr Mustapha Haddab, professeur, Université d’Alger II.
2. « Malaise dans la psychologie en Algérie» : Chérifa BOUATTA, professeure, Université d’Alger II, vice présidente SARP.
3. «Le psychologue : un étranger parmi nous» : Khaled Keddad, psychologue clinicien, président du syndicat des psychologues de la santé, membre de bureau exécutif de la SARP.
4. «La formation du psychologue clinicien en Algérie» : Noureddine KHALED, maître de conférences, Université d’Alger II, vice président SARP.
5. «L’utilisation des outils d’investigation : entre technique et clinique».
Débat.
Après midi (14h-17h30)
6. « Quelle éthique pour quelle psychologie» : Riadh BENREDJEB, Professeur, Faculté des Sciences Humaines et Sociales, Tunis, Tunisie.
7. « Le psychologue face aux catastrophes naturelles: les inondations de Ghardaia» : Louhab FERGANI, psychologue clinicien, membre de bureau exécutif de la SARP.
8. « في الثقافة الفلسطينية (تجربة ميدان في استخدام هذه التقنية مع المصدومين)EMDR تكييف تقنيات» : Nader Ibrahim KHALAF, psychologue clinicien, Palestine.
9. « Psychologie clinique au Maroc : états des lieux et perspectives d’avenir» : Abdeslam DACHMI, Directeur du Laboratoire de Psychologie Clinique et Pathologique ; Université Mohammed V- Agdal. Rabat, Maroc.
2ème jour : Matinée (9h-12h30) :
10. «La question d’éthique et la déontologie de la pratique de la psychologie en France» : Régine Scelle, Professeure de Psychopathologie, Université de Rouen, France.
11.« Le travail de psychologue clinicien en centre médico-psychologique»: Fatiha Benmouffok, psychologue clinicienne, membre de bureau exécutif de la SARP.
12. »عمل النفساني العيادي في فلسطين » : Nessrine Fahd, psychologue clinicienne, Palestine.
13.« Contes de grand-mère » : Nadia Kacha, psychologue, psychothérapeute.
Débat.
Déjeuner.
Après midi (14h-17h30) :
Réflexion et débat : 4 ateliers sur les thèmes suivants
- Formation et pratique en psychologie clinique : Messaouda BOUKHAF, chargée de cours, Université d’Alger II / Nacéra DJABROUHOU, psychologue clinicienne, membre de bureau exécutif de la SARP.
- Ethique et déontologie en psychologie clinique : Hassiba LAIDLI, psychologue clinicienne/ Salim Abdelwahab SOUANE, psychologue clinicien, membre de bureau exécutif de la SARP.
- Les outils d’investigation en psychologie clinique : intérêt, limites et dérives : Abla ZIOUI, maître assistante, Université d’Alger II/ Alima DOUAKH, psychologue clinicienne.
- Psychologie clinique et thérapies traditionnelles : Fatima MOUSSA, maitre de conférences, Université d’Alger II/ Aziza ZMIRI, psychologue clinicien, membre de bureau exécutif de la SARP.
L’ouverture du colloque a eu lieu à l’amphithéâtre du palais de la culture, par la présidente de la SARP Mme Hafdallah Rafika, qui a insisté dans son allocution de bienvenue, sur cette tradition d’échanges et de partage avec les intellectuels de tous les horizons culturels et scientifiques , et a tenu à remercier l’ensemble des bailleurs et partenaires qui ont contribué à l’organisation de ce Colloque : l’ONG Suisse CFD, Palais de la culture, Sonelgaz SPA, Banque CPA, Journal ELWATAN, Air Algérie, Ambassade de France (Service de Coopération et d’Action Culturelle), Tonique Emballage, SHP Imprimerie.
Elle a salué aussi l’opportunité du colloque dont la thématique répond aux interrogations qui se posent concernant la formation du psychologue clinicien, son statut sur le plan réglementaire et ses méthodes de travail…
Les travaux du colloque ont démarrés par la communication de Mme bouatta sur la situation de la psychologie en Algérie. Dans cette perspective, Mme Bouatta a insisté sur le fait que la pratique clinique est aujourd’hui en pleine mutation. Plusieurs écoles se disputent le champ de la psychologie clinique et des psychothérapies. L’objectif de sa communication est d’interroger ces psychothérapies dans leur versant théorique. Mais aussi de voir ce que fait le psychologue clinicien en Algérie, sur le terrain, en matière de prise en charge psychologique de patients en souffrance psychique. Surtout quand on sait qu’il n’existe pas de formation à la psychothérapie et que le psychologue se forme, pour ainsi dire, « sur le tas », d’où l’impuissance dans laquelle il se retrouve et le bricolage auquel il s’adonne et qui est fait de croyances religieuses, de morale, de valeurs sociales …teintées parfois par une « testologie » mal maitrisée. Il ne s’agit pas de généraliser mais de rendre compte du malaise dans lequel se débat une certaine pratique psychologique en Algérie.
Ensuite Mr Kaddad psychologue clinicien et président du syndicat des psychologues Algériens, a exposé une ébauche de réflexion basée sur une expérience de pratique psychologique dans le secteur de la santé publique et de l’activité syndicale pour la défense et la promotion de la profession du psychologue. Cette réflexion reprend des observations récoltées à partir d’une analyse descriptive de la situation de la psychologie et des psychologues en Algérie, une situation qui s’articule autour d’un fait majeur celui de l’étrangeté du psychologue algérien par rapport à d’autres corporations. C’est dans un sens ou il n’est pas vraiment intégré dans le tissu institutionnel des différents secteurs d’activités. Mr Kaddad a soulevé la question de la dualité ou vit la psychologie Algérienne aujourd’hui, car malgré que notre société n’ait jamais eu autant de sollicitation à l’égard des psychologues égales à celle d’aujourd’hui ? Il faudrait sans doute décentrer le regard du succès timide de la psychologie et les orienter vers les difficultés quotidiennes des psychologues Algériens qu’on oublie souvent et qui provoquent des effets qui bien souvent évoluent à bas bruit.
La formation du psychologue algérien : état des lieux et perspectives est le thème ardu que Mr Nourredine a abordé dans sa communication, selon lui, la formation universitaire se détériore progressivement et continuellement depuis les années 1970. Il a rapporté qu’il assiste avec d’autres collègues enseignants, impuissants, à la baisse de la qualité des formations, à une crise aigue des valeurs d’éthique et de déontologie et à la clochardisation des conditions pédagogiques et de l’environnement ; au point où certains analystes avancent carrément le diagnostique de « comma profond » voire même de mort de l’université algérienne. Mr Noureddine a envisagé à la fin de sa communication quelques perspectives et a suggéré quelques recommandations pour améliorer la situation.
Mlle Tadjine quant à elle, a essayé de répondre à des questions lors d’une recherche qu’elle a lancée avec Mlle Medjdoub, décrire et analyser la situation du psychologue clinicien en Algérie n’est pas seulement utile mais nécessaire et cela à fin de pouvoir faire le point sur son vécu, sa formation, son identité professionnelle, ses différentes manières d’être et de faire. C’est-à-dire :
Dans quelle mesure arrive- t- il à répondre aux exigences de son travail tenant compte de son statut et du contexte algérien?
Remplis- t-il les critères scientifiques et moraux que demande la fonction du psychologue clinicien? Est-il assez protégé dans l’exercice de ses fonctions ou prend-t-il des risques en demeurant désarmé, isolé et exposé ?
Est-il conscient des limites de ses interventions et de la nécessité d’actualiser ses connaissances afin de mieux travailler ?
Peut- il s’observer en action et décrire son travail clinique et le transmettre ?
Sent-il le besoin d’aller vers des confrères ou des consœurs pour avoir un autre regard ?
Dans le but de répondre à ces questionnements, un questionnaire a été conçu par ces deux psychologues cliniciennes, elles se sont adressées à un échantillon d’une cinquantaine de psychologues cliniciens praticiens pour leur demander de se décrire et décrire leur pratique.
Cette communication nous fait part des résultats descriptifs et de l’analyse de contenu des réponses obtenues, en se référant à plusieurs axes : la qualité de la formation du clinicien, sa pratique clinique, sa maitrise des techniques et ses choix d’outils de travail, sa position par rapport à l’encadrement et la supervision, sa remise en question et son travail sur lui-même, et les difficultés qu’il rencontre dans sa pratique.
Par ailleurs Mme Hafdallah a exposé la problématique de l’utilisation des tests en Algérie. Ces derniers sont dans leur grande majorité importés de l’occident et ne sont pas adaptés à la population Algérienne. Devant cette réalité comment les psychologues Algériens répondent t’ils aux demandes d’application de tests et comment arrivent-ils à palier à l’insuffisance en matière d’adaptation des tests et quel regard portent –ils sur ces outils ? L’intervenante a essayé de répondre à ses questions à partir de sa pratique dans l’utilisation des tests psychologique et vu son statut de formatrice dans la matière, depuis plusieurs années.
L’éthique et la déontologie de la pratique de la psychologie sont les gardiennes de la profession de psychologue, quelle que soit son orientation théorico-pratique. La déontologie, notamment dans le domaine de la clinique, suit de très près celle des professions médicales.
L’enseignement et la pratique de la psychologie exigent des organismes et des codes qui balisent l’exercice de cette profession. Mr Benredjeb professeur de psychologie qui nous vient de Tunisie a affirmé qu’ils ont en Tunisie un code de déontologie professionnelle des psychologues. Toutefois, malgré la situation avancée sur le terrain législatif (formation, statuts des psychologues, syndicat, etc.), la réalité pratique relève d’autres types de difficultés inhérentes aux spécificités de la profession en plus de la situation des « psychothérapies ». Sa communication a relevé et a discuté ces points. Le plus intéressant était lors de débat ou les participants surtout les représentants des pays présents ont essayé d’exposer la complémentarité et les spécificités de leur pays par rapport à ces questions.
Aussi la SARP s’est intéressée dans ce colloque à l’intervention urgente dans les situations humanitaires ou un rôle d’une importance extrême est accordé au psychologue. Les catastrophes naturelles ou humaines constituent l’un des terrains où le psychologue est de plus en plus impliqué. Mr Fergani a évalué dans sa communication le travail du psychologue dans les catastrophes naturelles. Ainsi, en s’appuyant sur son expérience sur le terrain lors des inondations survenues à Ghardaia en octobre 2008 et à l’aide de quelques repères théoriques, il a tenté de mettre l’accent sur quelques spécificités d’une telle intervention. Toujours est-il que chaque expérience, en l’occurrence l’intervention dans les catastrophes naturelles ou humaines, constitue pour le psychologue une occasion de s’interroger sur lui-même, d’interroger sa formation, son travail et les conditions dans lesquelles il se déroule.
Mr Khalaf psychologue clinicien palestinien a présenté dans sa communication le résultat d’une étude pour en savoir un peu plus sur l’expérience de l’utilisation de l’EMDR (thérapie d’intégration neuro-émotionnelle par des stimulations bilatérales alternées (mouvements oculaires ou autres)), l’étude est faite sur un nombre de patients palestiniens qui ont vécue des pressions après un traumatisme psychique, répartit selon l’âge, le sexe, condition sociale et milieu d’habitation (campement de refugiés, village, ville). Le but de cette expérience est de vérifier l’efficacité de cette thérapie auprès des patients traités, cela était fait par la méthode qualitative, l’évaluation des groupes, révision des outils et des tests appliqués pour mesurer l’impact traumatique avant et après l’intervention avec la thérapie d’EMDR. D’après les séances cliniques avec les patients, Ce psychologue a rapporté qu’il a remarqué l’aide efficace que cette thérapie apporte et qui laisse un impact positif dans la vie des personnes traumatisées. Cette expérience essaye de démontrer que l’utilisation de l’EMDR peut être une stratégie, offrant la possibilité de l’utiliser dans les pays arabes, surtout les pays qui vivent de continuels conflits (comme la Palestine, l’Irak, le Liban, ….) cela nécessite -bien entendu- plus de recherches et d’études dans ce cadre. Malgré l’aspect récent de cette thérapie dans les cultures arabes, ce chercheur a assuré qu’il a pu l’adapter avec ses collègues à l’environnement et la culture arabe, afin qu’elle soit en harmonie et acceptable par les individus et les groupes sociaux. Le communicant a parlé aussi des difficultés et des obstacles qu’il a enduré durant son étude et les solutions trouvées pour les dépasser sur le terrain. Cette communication a suscité l’intérêt de beaucoup de psychologues Algériens formés nouvellement dans cette technique dont une psychologue de la SARP, qui l’applique à Sidi Moussa avec les victimes des violences.
Mr Dachemi enseignant universitaire marocain n’a pas pu assister aux travaux de colloque à cause de sa maladie, il allait nous apporter l’expérience de nos confrères psychologues marocains dans le domaine de la psychologie clinique, son objectif dans sa communication était de nous relater la trajectoire de la psychologie clinique au Maroc. Comment d’une phase quasi inexistante tant sur le plan pratique, professionnelle et universitaire, elle est devenue une discipline reconnue en tant que telle et enseignée dans deux universités, Rabat et Fès. Au départ, cette discipline a été noyée dans des pratiques magico-thérapeutiques qui provenaient de la croyance populaire et relevaient plutôt du charlatanisme que de la psychologie scientifique. Nombre de praticiens selon lui qui se proclamaient psychologues et pratiquaient la psychologie clinique n’avaient pas les compétences appropriées. Depuis une vingtaine d’années la psychologie clinique a pris son envol au Maroc : création du DESS de psychologie clinique et pathologique à l’Université de Rabat, transformé en MASTER et suivi d’un doctorat, floraison de cabinets de consultation privés à travers le Maroc, …
Mme Scelles, professeure de psychologie en France a abordé elle aussi la question d’éthique et la déontologie de la pratique de la psychologie en France, elle a affirmé qu’à l’heure actuelle, les psychologues — à condition de respecter le droit commun — sont libres de prendre et de laisser ce que bon leur semble d’un code de déontologie de leur choix, ou de construire leur éthique sans tenir compte d’un document signé par quelques dizaines de psychologues. Cette liberté est actuellement remise en question par diverses organisations de psychologues qui s’emploient à faire inscrire la totalité ou certaines parties de l’un ou l’autre des codes de déontologie dans la loi. Elles attachent une importance capitale à la possibilité de sanctionner les psychologues qui contreviendraient au code de déontologie en leur infligeant des amendes, suspensions d’activité, radiations, stages obligatoires de supervision, etc. La méthode la plus évidente consisterait à instaurer un Ordre des Psychologues dont les représentants élus se chargeraient de rédiger une version définitive du code de déontologie.
Antérieurement Mlle Benmouffok a présenté quelques aspects de l’intervention du psychologue clinicien au sein d’un CMP (centre médico- psychologique), en mettant en avant la nécessité de l’approche pluridisciplinaire pour aider de façon efficace la population cible, en situation d’handicap mental. Elle a essayé de le faire, à travers une étude de cas, ou elle a commencé par un bref détour théorique, avant de s’intéresser à la problématique d’un jeune trisomique autiste, à commencer par l’annonce de son handicap aux parents au jour où elle a tenté avec ses collègues de différentes spécialités (orthophoniste, psychologue pédagogue, psychomotricien, éducateur) d’intervenir pour un meilleur vécu des parents, et une certaine adaptation du jeune autiste..
La psychologue clinicienne palestinienne Nessrine Fahed a essayé dans sa communication de traiter le problème du décalage qui existe entre les études psychologiques en Palestine et le vécu des soins psychothérapeutiques, elle a essayé de traiter aussi l’expérience clinique dans la société palestinienne, ou le travail et le rôle du psychologue clinicien en Palestine, qui certainement influe et lui même influencer par le vécu palestinien en général, soit psychologique, social, politique, économique….ect
Mme Kacha, l’une des premières psychologues en Algérie a relaté l’histoire de la psychologie clinique en Algérie, la profession de psychologue a connu une « gestation » et un « accouchement » difficile dans notre pays. Les praticiens gagneraient à en connaître les différentes étapes, car c’est important de savoir d’où l’on vient pour mieux apprécier où l’on va! Pour permettre au psychologue, en particulier le clinicien de mieux penser sa place et la conforter dans la société.
L’objectif des débats soit dans les séances plénières ou dans les ateliers, n’était pas de trancher de façon définitive sur des questions primordiales que pose l’émergence de la psychologie clinique dans la société Algérienne ses dernières années, mais plutôt de contribuer par des éclairages sur les nombreux besoins de formation, question de statut, l’importance d’éthique et de la déontologie, les outils de travail et les approches utilisés par les psychologues dans la pratique psychologique clinique.
Nous constatons que la richesse des communications présentées touchant la formation, l’importance du travail de recherche, du niveau de la réflexion sur les besoins du présent liées à l’adaptation des tests et des épreuves psychologiques avant leurs applications, ont mis l’accent sur la prise de conscience d’une nécessaire valorisation des résultats obtenus jusqu’à maintenant, pour mieux améliorer le statut de clinicien sur le plan réglementaire et pour avoir une grande efficacité de travail avec le patient en souffrance. Certaines communications au delà des simples constats, ont proposé des modèles d’interventions plus adaptés à notre société. Ce colloque a donc été un capital de connaissances tirées du vécu quotidien des professionnels cliniciens.
Les réflexions du Colloque et les travaux de ses ateliers ont permis de fructueux échanges sur quelques unes de ces questions, tout en ayant conscience que nous ne faisons qu’ouvrir un débat qui demande une réflexion continue de la part des psy eux-mêmes, de l’université, mais aussi de la part des institutions qui emploient les psychologues cliniciens.
350 participants ont tenu à assister aux séances plénières et aux travaux des ateliers durant les deux jours de ce colloque. Psychologues cliniciens, psychiatres, orthophonistes, sociologues, enseignants universitaires, chercheurs, médecins, étudiants en psychologie, responsables d’institutions étatiques ou privés ou d’associations ont assisté au déroulement de ce colloque.
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